Le 14 mars 2014, le CFA SACEF réunissait son Conseil de perfectionnement, en présence d’une quarantaine de participants. Un moment d’échange pour faire le point sur les activités du centre de formation d’apprentis, évoquer les problématiques qu’il rencontre et tracer des pistes d’évolution fructueuses.
Le 14 mars dernier, le Conseil de perfectionnement a réuni une quarantaine de personnes dans les locaux parisiens du CFA SACEF. Des responsables d’établissements d’enseignement ou de formations, des maîtres d’apprentissage, des délégués apprentis et un représentant d’une organisation syndicale s’étaient déplacés pour l’occasion. Les membres de l’équipe du CFA, dont les conseillers professionnels, étaient également présents.
Pour ouvrir la discussion, Mme Laetitia Venturi Foch, coordinatrice du Service académique de l’inspection de l’apprentissage au Rectorat de Paris, a rappelé le rôle du Conseil de perfectionnement. Organisé trois fois par an, c’est un moment de rencontre entre tous les acteurs impliqués pour la réussite des apprentis. Il permet d’aborder les questions de fond relatives au fonctionnement du CFA (aspects pédagogiques et financiers, relations avec les entreprises, etc.).
Mme Livia Saurin (chargée de mission Développement durable à la Direction de l’apprentissage et de l’emploi, au Conseil régional d’Île-de-France) a ensuite évoqué les contrats EVOA (Évolution et optimisation de l’apprentissage). Ils visent à accompagner les CFA dans une démarche de développement durable appliquée à divers domaines, parmi lesquels :
Puis Mme Françoise Fièvre-Deboudt, directrice du CFA SACEF, a affirmé la volonté du CFA d’optimiser le Conseil de perfectionnement. Au-delà de l’obligation légale que représente sa tenue, au-delà des contraintes – parfois difficiles à dépasser – qu’implique son organisation pour un CFA en réseau, il s’agit d’en faire unorgane dynamique de partage, d’interactions, de créativité et de communication. L’objectif étant de perfectionner la démarche commune qui anime tous les participants, orientée vers la réussite des apprentis.
Dans ce cadre, Mme Fièvre-Deboudt s’est interrogée sur la nature et la provenance des besoins auxquels doit répondre le Conseil, et sur le rapport coût-gains des actions entreprises. Cette réflexion s’est inscrite en toile de fond des trois heures de présentations et d’échanges entre les participants.
Après cette entrée en matière, Mme Sylviane Blot-Aubrée, conseillère professionnelle, a dressé le bilan de l’activité du CFA SACEF depuis la rentrée 2013. Le centre accueille actuellement 1 454 apprentis et contrats de professionnalisation, et connaît une croissance continue de ses effectifs depuis 10 ans. Cette année, 60 % des alternants suivent une formation de niveau master, et 40 % sont inscrits dans une école de commerce. Près de la moitié des effectifs (47 %) ont décroché un contrat dans les secteurs des banques et assurances, de la métallurgie, de l’hôtellerie-restauration ou du conseil. Par ailleurs, 40 % des apprentis travaillent dans une entreprise de moins de 250 salariés. Toutefois, ce taux baisse significativement (à 27,4 %) si l’on exclut les entités appartenant à un groupe de plus de 1 000 salariés. Au-delà des apparences, l’apprentissage en PME reste donc un axe de travail à consolider. Mme Blot-Aubrée a aussi souligné les taux de réussite très élevés de la session d’examens 2013 : selon les filières et les niveaux, 72 à 98 % des apprentis ont passé leurs épreuves avec succès, ce qui est satisfaisant notamment pour les parcours BTS.
S’agissant de l’insertion professionnelle, Mme Magali Mélenotte, directrice adjointe du CFA SACEF, a effectué la restitution de l’enquête menée par le CFA pour les sortants 2012. Grâce à cette enquête téléphonique, le CFA a obtenu cette année davantage de retours que les années précédentes, et des informations plus solides. Il apparaît que 78 % des répondants sont en poste ou en poursuite d’études, sept mois après la fin de leur formation.
Un accent a été mis également sur les disparités entre des formations très convoitées par les étudiants et d’autres qui le sont moins, parce que les candidats connaissent encore mal les métiers auxquelles elles préparent et les débouchés possibles. Le rôle de « catalyseur » du CFA a aussi été souligné. Celui-ci doit en effet faire coïncider les besoins des entreprises avec les souhaits de formation des jeunes, tout en assurant une véritable mission d’orientation et d’accompagnement des transitions de ces professionnels en devenir que sont les apprentis.
Enfin, l’équipe du CFA a fait le point sur les mesures :
Durant toute la séance, l’assemblée était invitée à prendre la parole pour apporter son éclairage sur les sujets abordés. Les nombreuses interventions de la salle ont contribué à nourrir le débat et à impulser une véritable dynamique de réflexion. Celle-ci pourra par exemple :
Une démarche particulièrement pertinente au vu de la conjoncture actuelle. En effet, les évolutions législatives en cours sont susceptibles de réduire les moyens et l’attractivité de l’apprentissage pour les employeurs.
Des perspectives intéressantes pour l’avenirLe Conseil de perfectionnement du 14 mars a tracé des pistes pour améliorer la mutualisation et le partage d’informations et de compétences dans le réseau du CFA, par exemple :
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